Promenade sur le bord de l'eau

Elle le suivit et l'obligea à s'arreter. Le regardant droit dans les yeux elle lui dit:

"Je ne connais pas vos coutumes et je suis désolé si les brise... mais pour le moment, je veux rester indépendante face à vous... je ne veux pas risquer de dépendre de vous.... pas maintenant"

Une silhouette sombre se détacha au bout du quai, sa capuche dissumlant son visage peint de ténèbres. Elle était tournée vers Juliette, cette jeune humaine semblait s'être éprise de Jorvik, et Darmek ne pouvait lui en vouloir, il était tout de même le père de leur Sauveur à tous...
Elle souffla alors quelques paroles au vent et ce dernier porta ces mots jusqu'aux oreilles de la pauvre femme.

-Je veille sur vous Juliette, n'ayez crainte, et je puis vous dire que vous avez fait le bon choix par rapport à cet homme, quoi qu'il soit indissociablement épris de vous, frêle personne. Il vous sera d'une aide précieuse, et je le serai aussi, le jour ou vous accepterez que je suis sur cette terre pour vous aider, et non vous faire périr.

Elle demeura là ou elle était, attendant avec une patience infinie que cette jeune humaine méfiante s'apercoive enfin de l'évidente réalité cachée depuis si longtemps...

Elle se refusait pourtant a l'accepter, trop fiere pour se laisser aider. De toute facon, elle savait que laisser son corps pour le sauveur, c'était déja se tuer... elle tenait à son indépendance jusqu'au dernier moment.

Un pressentiment envahit l'esprit de l'ange des morts, Juliette tenait infiniment à son indépendance et elle le savait, mais peut-être que cette volonté mettrait le Sauveur en péril.

Juliette avait une idée derrière la tête et elle en était persuadée, elle allait sans doute mettre fin à la vie de l'antéchrist par la force, elle devait l'en empêcher.

Les paroles de l'Accord lui revenait en tete. Le regard triste, elle s'éloigna de Jorvik pour dissimuler les larmes. Voila longtemps qu'elle ne songeait plus au suicide, mais la triste réalité lui revenait: son corps n'était pas fait pour cette grossesse...

La fatigue accumulée et la tristesse de la future mort s'aliénant, elle éclata en sanglot.

Lorsque Darmek aperçut le désarroi de Juliette, elle ne put que suivre son instinct: elle s'avança d'un pas décidé mais totalement silencieux, et c'est sous le regard surpris et indécis de Jorvik qu'elle saisit la frêle humaine par les épaules et essuya ses larmes de peur et de désespoir.

-Tout va bien aller maintenant, je suis là, je t'ai retrouvé...
Je suis là petite soeur...

Elle l'avait retrouvé, après tant d'années, elle l'avait retrouvé, leur père les avait abandonné toutes les deux, leur chemins se croisaient à nouveau et plus jamais elle ne la laisserait seule.

Elle ne comprenait plus qu'à moitié. Si, son père l'avait souvent traité de batarde et il avait parlé de d'autres filles illégitimes (il aimait bien les aventures d'un soir) mais jamais elle n'aurait cru retrouver quelqu'un de son sang...

Elle se calma un peu mais la peur était présente au fond de ses yeux, comme elle l'avait toujours été depuis longtemps. Reprenant son sang froid elle dit d'un voix faible:

"J'aurais besoin d'un endroit pour dormir... la nuit a été longue..."

elle fut incapable d'en dire plus, la gorge nouée pas l'émotion encore trop présente.

Juliette le remarqua alors, baissant la tête de peur qu'il ne l'ai vu avec Jorvik. Timidement, elle s'approcha de lui et dit:

"Bonjour Olivier.... que faites-vous donc ici?"

Cet homme sentait l'arnaque à plein nez, et l'instinct de l'ange des morts la poussait encore plus fortement à croire qu'il les suivait, car le regard de cet homme cachait des secrets inavouables. Peu importe si cela était vrai ou pas, elle devait protéger la mère porteuse à n'importe quel prix, elle s'assurerait dans un avenir rapproché que ce cher Olivier ne les encombre pas de façon malencontreuse.

Il se retourna avec un fausse surprise que seulement lui pouvait savoir.

HA. Bonjour Juliette. Je ne vous avez vue.
POur répondre à votre question j'atten le reste de ma cargaison de produit elle est suposé arriver bien tot
et vous que faite vous ici.

Gardant un silence imperturbable, Darmek toisait Delarose de son regard d'acier. Elle sentait que cet homme leur cachait quelque chose, elle n'aurait su dire précisément quoi, mais elle finirait bien par le savoir.

Elle s'avança de quelques pas vers cet homme qu'elle détestait déjà, mais elle ne pouvait briser la relation de Juliette avec ce dernier, elle représenterait peut-être son salut ultérieurement.

Elle se présenta brièvement, et regarda Juliette de façon à ce qu'il ne puisse voir puis lui murmura:

-Gare à toi, sois méfiante envers cet homme.

Puis elle se tourna de nouveau vers Olivier.

Remi du choc passé grâce à la venue de l'étranger, Jorvik le salua:

-Bon matin, Olivier, si j'ai bien compris... Je devine que vous n'allez pas vous contenter de cette seule salutation, alors, je suis Jorvik Lakio.

Dit-il avec un air faussement aimable car il ne voulait pas montrer comment les évènements passés l'avaient affectés.

Jorvik Lakio cela me dit rien. Que faite vous dans la vie?

Pour ma part je Suis Olivier de la rose commandant de la milice de cette ville.

Ensuite il regarda Darmek avec le meme regard qu'elle lui lancait.

Face au regard de cet homme, elle ne put que déduire que son courage serait de bien courte durée lorsqu'il viendrait à savoir qui elle était vraiment, mais cela ne tarderait guère. Pour l'instant tout au moins, ils étaient en accord sur un point: tous deux se détestaient et c'était parfait ainsi.

-Ce que je fais n'a peu d'importance. Ce que je vais vous faire si vous me faites du mal, directement ou pas, en a beaucoup plus.
Je n'aime pas répéter alors je veux m'assurer que je me suis bien fait comprendre.

Il songea que cet air d'intimidateur, il avait quasiment oublié comment s'en servir, ça lui rappelait beaucoup son enfance.

Il se tourna vers Darmek et murmura:

-Évidemment, ma force paraît la faiblesse elle-même comparée à vous.

Elle snetait étrangement une tension.... elle voulait changer le sujet, au plus vite...

"Quel genre de cargaison attendez-vous, Olivier?"

Des possetions de mon oncle. Mais aussi des armes et des armures pour les soldats. Il a aussi 30 soldats de plus qui vont arrivé.

"Des soldats? Pourtant... il n'y a pas de guerre... à quoi serviront-ils?"

Il vienne remplacé ceux présent et renforcir les rangs.
C'est les ordres je n'y peux rien. Et vous et vos amis que faite vous ici.

"Eh bien... je suis venue me promener avec Jorvik et Darmek est venue nous rejoindre... nous discutions, voila tout..."

Elle paraissait nerveuse, esperant qu'il n'avait rien vu de ce qui s'était passé entre elle et Jorvik sur le drakar....

Olivier avait suivi Juliette mais avait rien vue car même si la cargaison arrivait que demain il avait fouillé dans celle déjà arrivé pour trouver un objet qu'il cachait sur la boite ou il était perché.

Il se détourna des trois et se coucha en regardant le ciel.

Juliette s'approcha de Jorvik et dit à son oreille:

"Pourrais-t-on trouver un endroit pour se reposer? je suis morte de fatigue..."

-J'ai mon petit refuge non loin, nous n'avons qu'à marcher quelques minutes. Ce n'est pas le comfort absolu, mais c'est suffisant pour moi.

Elle se tourna vers Olivier et lui dit un simple aurevoir. S'accrochant au bras de Jorvik, elle se laissa guider, incertaine de pouvoir tenir jusque là.