un étrange soir...

Il recula, se demandant quelle horreur Juliette pouvait avoir vécue pour faire des cauchemars comme tels.

-Qui reviendra, que vont-ils faire? Comment pourrait-on s'en protéger?

"Je... je ne sais pas qui ils peuvent vraiment être... ils se disent les fidèles de Satan... ils... ils...."

Elle éclata en de violent sanglot, encore sous le choc après les traitements qu'elle avait recu. Tout son corps en était marqué mais Jorvik n'Avait pas pris la peine d'observer.

"ils vont revenir... me chercher... dans... je ne sais pas... la grossesse en est au quart... donc... dans 6 semaines... pour..."

Ses sanglots l'obligèrent à se taire alors qu'elle souffrait horriblement.

Il sursauta.

-Au quart! Vous n'êtes pas sérieuse, c'est impossible. Vous êtes trop fatiguée pour réfléchir correctement.

"Non... je... is lm'ont emmener dans un endroit.. ou le tmeps passe... beaucoup plus vite... j'En suis déja a 9semaines de grossesse... le temps passe trop vite..."

Elle tenta de se relever mais elle avait trop mal.

"Ils m'ont... grisé avec un étrange alcool... et... je ne sentais pas les douleurs mais maintenant... je vous en supplies... je veux de l'Alcool..."

Jorvik, après avoir examiné les blessures de Juliette, décida que de l'alcool ne serait plus dangereux pour son métabolisme.

-D'accord, je vais vous en chercher, demain, vous vous reposerez pendant que je vais chercher de bouteilles de ma réserve personnelle.

Les larmes coulaient silencieusement le long de ses joues, une lueur fiévreuse au fond du regard.

"non.. je mourrais de peur si vous me laissiez seule... je..."

Mais seul l'Alcool pouvait vraiment la calmer. Elle alla prendre les quelques bouteilles qui lui restaient ,se levant malgré la vive douleur que lui faisait les marques sur ses jambes et dans son dos. elle commença alors à boire, buvant lentement la première bouteille, blottie contre Jorvik.

Jorvik ne savait plus quoi penser, il devrait se réjouir de voir Juliette vivante, mais il n'arrivait pas à sortir l'image de la voir mourir de sa tête.

-Demain, vous m'acmopagnerez alors à mon navire, j'irai chercher mes petits alcools. J'espère que vous aimerez.

"Je... si ca peut me faire oublier..."

Elle tremblait de peur, les larmes coulant toujours le long de ses joues. elle était faible mais redoutait le sommeil pour les cauchemars qu'il lui emmenait.

-À ce que je comprends, je n'aurai plus un seul moment libre, toujours avec vous. Je ne m'en plains point car tous moments sans vous est une perte de temps, mais cela change grandement mes plans prochains.

Il s'arrêta, constatant son état physique.

-N'empêche que pour que je vous laisse monter, vous devez dormir le mieux possible pour demain matin.

Elle se coucha et se lova contre lui, fermant les yeux.

"Je.. je ne sais pas si vous devrez rester avec moi... mais lorsqu'ils reviendront me chercher, vous pourrez me quitter..."

Elle fit semblant de s'endormir mais resta alerte, ne souhaitant pas souffrir à novueau à travers ses cauchemars.

Jorvik ne pouvait pas dormir, tous les évènements des dernières heures l'empêchaient de se reposer. Il se leva, faisant attention de ne pas trop déranger Juliette. Il prit grand nombre de gorgées d'alcool avant de se diriger dehors et chanter des rythmes qu'il a apprit auprès des siens. Sa voix soudainement rauque et vibrante venait de beaucoup plus profond de sa gorge. Après quelques chansons primitives et sans avenir visible, il retourna se coucher, avec un affreux mal de cou.

ils étaient là, tout près, si près... elle courait mais pas assez vite... ils la rattrapaient... Elle s'éveilla en sursaut. Elle n'avait même pes eu conscience de s'endormir, simplement d'Avoir fait cet affreux cauchemar.

Le soleil s'était levé depuis au moins une heure mais elle n'Avait pas la force de se lever. Elle sentait la fièvre plus forte et les marques de ses jambes à sang. Ses vêtements étaient tachés de sang un peu partout, mais cela lui importait peu. Elle se recoucha, tournant le dos à Jorvik pour pleurer silencieusement. Elle avait peur, elle avait mal et la crainte de les voir revenir était trop grande pour être ignorée.

Le soleil levant avait sorti Jorvik du sommeil et avant que Juliette le réveille définivement, il s'entraînait mentalement, sachant qu'il perdrait sa masse s'il continuait à rester inactif tout les jours. Une fois que Juliette l'avait secoué, il attendit qu'elle se retourne pour lui demander à quoi elle avait rêvé pour sursauter comme elle l'a fait.

Lorsqu'elle se retourna et qu'elle s'assit, elle sentit le sol et les murs qui tanguaient, totalement désiquilibrée par la forte fièvre. Les joues rouges, le regard fiévreux, les larmes coulant encore, elle murmura faiblement;

"J'ai peur, Jorvik... j'ai tellement peur...."

Elle tremblait, de peur et de froid, craignant le pire pour elle et Jorvik.

"Je n'ai jamais eu aussi peur... j'ai peur pour vous et pour l'enfant... j'ai peur qu'ils reviennent.... j'Ai peur de ce qui va arriver..."

-De qui parlez-vous? Je ne peux pas rien prévoir si je n'ai aucune idée de quoi me protéger...

Son ton de voix laissait paraître, volontairement, une attitude de défi et de peur en même temps.

"Ils sont..."

Mais elle fut incapable de continuer, seul leur nom suffisait à la terroriser. Sa voix devint murmure;

"Ce sont des fanatiques du maître... ils..."

Mais elle ne put continuer. Elle voulu se relever mais trop étourdie, elle se laissa retomber sur le lit. Le sang maculait ses jambes et tout le reste de son corps aussi, les pertes étaient importantes mais elle survivrait.

Il réalisa avec horreur que son maître lui-même voulait du mal à Juliette.

-Ils vous trahiraient? Ils seraient prêts à mettre la vie de celle que j'aime en danger? Toutes les raisons du monde ne suffiront pas à ce que je vous laisse entre leurs mains.

"Non... ce n'Est pas le maître..." réussit-elle à articuler. "Ce sont des fous... mais... ils sont trop... trop nombreux... trop puissants... et ils m'ont trop fait souffrir... si je résiste à nouveau ils vont..."

Elle eut un faible gémissement de peur et éclata en de douloureux sanglots.

-Combien en avez-vous vus? Sont-il armés? Faut-il que j'aille chercher des guerriers?

Jorvik essayait d'établir une stratégie défensive pour pouvoir résister aux fous.

"Ils sont trop pour que vous fassiez quoique ce soit... j'ai du mal a dire tout ceux que j'ai vu... vous m'en demandez trop... ils m'ont tant fait souffrir... j'Ai peu prêté attention à leur nombre... "

Elle continua a sangloter faiblement puis demanda;

"Emmenez moi a la riviere... je n'en peux plus de tout ce sang... et... l'Eau froid me fera peut-être du bien..."

étourdie, elle ferma les yeux, prenant sa tete entre ses mains.

-J'ai peur qu'en faisant cela, l'eau froide vous fera plus de tort que de bien. Je ne veux pas que votre coeur se mette à battre trop lentement si vous vous lavez rapidement.

Elle ne répondit rien mais remonta le bas de sa jupe, lui permettant de voir tout le sang qui avait coulé.

"Pendant 3semaines j'ai du supporter d'Avoir le sang qui coulait ainsi sur moi... je vous en pris..."

Elle se recoucha, déjà sans force, sentant les murs et le plfaond qui tanfuait autour d'elle, sentant sa tête exploser... elle ferma les yeux avec une expression de douleur puis murmura;

"Mais vous avez peut-être raison..."

Dès la seconde qu'il vit le sang, il prit son chandail de par terre et l'enroula sur la cuisse de Juliette, de façon à ce que le sang puisse un jour arrêter de couler. Aussitôt fait, il ne demanda pas l'avis de Juliette et la prit doucement dans ses bras pour aller tout rincer. Une fois rendus à la rivière, il la déposa sur les feuilles jonchant près de l'eau.

-Êtes-vous capables d'y aller, sinon je peux vous aider à le faire graduellement.

"Non... ça va aller..."

Elle se laissa glisser dans la rivière, sentant que la fraicheur faisait déja descendre un peu la fièvre. Le sang se mêlà à l'Eau, se nettoyant lentement, permettant de voir les dizaines de marques.

"Ils... ils ont ovulus me purifier.... et... le sang purifie beaucoup alors... ils ont fait des marques un peu partout... surtout à l'intérieur des cuisses et dans le dos... quand j'ai pris leur couteau... ils me l'ont arrachés des mains... ils ont brisés la lame et..."

Elle n'en dit pas plus, se souvenant avec amertume de la douleur ressentie.

Elle se lava rapidement, plongeant ensuite la tête dans l'eau puis ressortit, tremblante de froid. Elle entreprit de marcher vers la cabane, tentant de ne pas être déséquilibrée.

-Seriez-vous capable d'attendre un peu? J'ai besoin moi aussi de me purifier à ma façon, non celle barbare qu'ils ont utilisé, mais intelligente et vraie.

Il attendait déja une réponse positive, ses pieds trempaient légèrement dans l'eau froide du matin.