un étrange soir...

Elle s'assit contre le tron d'un arbre et répondit D'une voix tremblotante;

"allez-y..."

Elle observa le ciel, le regard vide, songeur. Elle se mit à penser à ces trois semaines.... peut-être même plus, elle ne savait plus trop...

- Je vous en remercie.

Jorvik recula quelques pas avant de courir et plonger tête première dans la rivière, sa seule peur étant de toucher le fond plus vite qu'il aurait souhaité. Une fois quelques brasses et allers-retours dans l'eau, il nagea jusqu'à la rive.

-À moins que vous ne préféreriez ne pas avoir à être en contact avec mes bras mouillés, je vous propose de vous amener à la cabane, pour vous y réchauffer.

elle hocha de la tête, levant les yeux vers lui qeulques instants puis retournant à la contemplation du ciel.

Faisant attention de ne pas déplacer le linge noué, il retourna à la cabane pour rallumer un feu et aller chercher du bois sec aux alentours. Une fois les flammes ayant atteint une hauteure repectable, il demanda timidement:

-Puis-je vous demander un service?

Sa voix la ramena a la réalité.

"Un service?"

Il rougit.

-Oui, c'est mon rêve depuis que je suis en France. Vous me feriez tellement plaisir en m'accordant peu de votre temps pour m'aider à le réaliser.

Intriguée elle lui demanda;

"Et quel est ce rêve?"

Il se sentit tellement gêné quand il avoua:

-Je voudrais apprendre la politesse, les bonnes manière et la galanterie. Je comprendrais si vous me disiez que vous ne voulez pas. Il faudrait aussi que je sache compter, mais ce sera trop exigeant pour vous, je peux apprendre de moi-même.

Un sourire illumina son visage.

"Il me fera plaisir de vous apprendre tout cela... du moins, ce que j'ai pu en apprendre... mais vous devrez peut-être attendre quelques jours... le temps que je rattrape trois semaines sans sommeil..."

Jorvik ne pouvait plus rester debout, son rêve allait se réaliser.

-J'attendrai avec impatience le moment où vous irez mieux, sans pour autant négliger votre santé. Elle m'est bien plus importante que la totalité de mes projets.

Il sentait une larme de joie couler sur sa joue, il s'empressa de l'essuyer, convaincu d'une faiblesse visible.

-Je ne saurai comment vous remercier, sinon vous réaliser un rêve aussi.

"Jorvik.... simplement en restant avec moi ainsi... c'Est déja beaucoup..."

Elle eut un baillement.

"Peut-être serait-ce mieu si je me reposais maintenant... à la lueur du jour, les cauchemars ne me hanteront pas..."

Elle se coucha dans le lit et s'endormi presque aussitôt.

-Dormez bien, que Odin veille sur votre sommeil de son oeil unique.

Jorvik savait en fait comment remercier celle pour qui son coeur battait. Il se dirigea aussitôt vers son navire, où il avait déja commencé les préparatifs d'un mariage. Mais il fit un détour au nord pour aller chercher d'autres vikings qui lui devaient la vie. Il se rendit à la porte d'un vieux bâtiment abandonné, où il avait dormi avant de trouver la cabane dans le bois. Il contourna l'édifice et grimpa dans l'arbre pour sauter à la fenêtre ouverte. Il descendit les escaliers grinçants en appelant le nom de son équipage. Une fois les hommes en vue, il commença:

- Goddag , Jeg har en afdeling henne ved jer opfordre.
- Jorvik! Selv vi var irriteret omkring jeres ledsagelse pompøs.
- JEG savn manlike tapper nemlig indordne en giftermål omkring sig andrik, JEG kende nemlig jeres bekendte henne ved sig klæde er mathed.

Les hommes se consultèrent et après quelques minutes de discussion rauque, un sourire fendit le visage de Jorvik.

(hj:J'ai toujours voulu faire ça, une discussion en danois:))

Une heure plus tard, ils étaient une vingtaine à chasser, couper du bois, aménager le bateau sous les conseils de Jorvik, qui s'occupait à faire une longue arche. Vers la fin de la journée, il les renvoya à l'ancien refuge en leur expliquant qu'ils pourraient tous le trouver dans une cabane dans le bois.

Juliette dormi jusqu'au soir, où elle s'éveilla, affamée. Ne trouvant pas Jorvik, elle prit panique, certaine que son ennemi était venu le chercher. Elle se releva précipitement, oubliant ses maux de têtes et ses étourdissements, sortant de la cabane pour l'appeler dans la forêt, s'éloignant vers la rivière, de plus en plus nerveuse.

Jorvik avait attendu que le soleil se noie dans l'océan pour retourner à la cabane. Il était trempé de sueur mai fier du travail accompli en une journée par ses hommes et lui. Il fit un détour par la rivière avant de retourner à la cabane. Il s'y trempa, l'eau réchauffée par les minces filets de soleil qui traversaient le plafond de feuilles. Entendant faiblement Juliette, il s'habilla et se dirigea vers elle, de peur qu'elle soit de nouveau prise d'une fièvre qui l'empêche de réfléchir.

Ausitôt qu'elle le vit, elle se jeta dans ses bras.

"Jorvik... j'étais sur qu'ils vous avaient emmené.... ne me laissez pas seule sans me dire où vous allez... je crains tellement qu'ils ne reviennent vous chercher...."

Elle retenait ses sanglots, tellement soulagée.

"Mais où étiez-vous donc passé?" demanda-t-elle d'une voix plus calme en l'observant d'un regard intrigué.

-Je... Je suis allé chercher mes bouteilles, je croyait que vous ne vous réveillerez pas avant le milieu de la nuit alors j'ai fait quelques détours pour profiter de la beauté des lieux sous le coucher de soleil. Vous ne m'en voudrez pas trop si je me cherche un paysage parfait ici?

"si... vous avez le droit... vous ne dépendez pas de moi, vous pouvez faire ce que vous voulez..."

Son visage s'assombrit, elle doutait intérieurement de lui. Et si il lui mentait? et si il allait voir une autre fille en secret?

"Je... et si nous retournions à la cabane?"

Elle baissa la tête et s'éloigna de lui, titubant un peu, broyant du noir intérieurement.

-D'accord, vous devriez ne pas rester trop longtemps dehors à ces températures-ci, prenez le temps de bien vous couvrir avant de sortir de la chaleur de la cabane.

En la rattrapant, il grogna un peu en maudissant son talent médiocre pour le mensonge. Il ne voulait pas qu'elle apprenne son projet avant le mariage.

Elle voulait lui faire avour qu'il lui était infidel... infidel? mais ils n'étainet même pas marier... avouer qu'il lui mentait... si...

"Vous savez, autrefois, j'Ai été l'amante de bien des hommes mariés et en couple... la plupart partait ainsi, lorsque leurs femmes dormaient où qu'elles ne se doutaient de rien... mais quand la conspiration tombait... oh là! le pauvre homme... mais je comprends ces femmes..."

-Ce sera toujours de la faute à ces hommes s'ils ont décidé de ne pas honorer leur amour envers la femme qu'ils ont juré d'aimer. Ils méritent un châtiment, qu'ils soient mariés ou non. Le coeur d'une femme est impossible à atteindre mais le choix de vouloir y accéder est définitif et personne n'a le droit de dire qu'il aime s'il détourne le regard de sa femme.

Elle explosa de colère, certaine qu'il la trompait.

"C'est ça! parlez ainsi! Mentez moi! prenez moi pour une pauvre jeune femme naïve! je les connais ces excuses! ce sont les excuses que mes clients se servaient! alors ne vous essayez pas avec moi!"

Elle lui tourna le dos pour s'enfoncer dans la forête, malgré son état de faiblesse.

La première pensée que Jorvik eut à cet instant eut été de s'étrangler jusqu'il ny ait plus de vie dans son corps, tellement sa haine envers lui-même était grande. Mais même s'il voulait à tous prix ne plus rien sentir, il partit en courant vers Juliette, larmes aux yeux. Il s'attendait à toutes le situations sauf celle qui venait de lui éclater au visage.

-Juliette...

"Sal menteur!" lui cria-t-elle en le gifflant. Elle sanglotait maintenant, les larmes innondant son visage.

"Vosu n'Aviez qu'à me le dire si vous ne m'aimiez plus! Pas besoin de me mentir et de rester avec moi par pitié!"

Elle lui tourna à nouveau le dos pour continuer à marcher mais se sentait de plus en plus faible.

Jorvik n'en pouvait plus, après avoir reçu la gifle, il se prit la gorge et enfonça sa pomme d'adam de toutes ses forces, non pour se tuer, mais juste pour le faire sombrer dans l'inconscience.

-Vous vous rendrez compte que mon coeur n'aura jamais arrêté de battre ni pour vous, ni pour moi, mais seule votre peine peut le ralentir grandement.

Elle se retourna et, le regard en larme, lui cria;

"Arrêtez de me manipuler! je n'en peux plus! Arrêtez de me faire souffrir inutilement!"

Elle tomba inconsciente, sans force, les émotions l'ayant trop affaiblie.